BAC+3 Coordinateur de Projets à Impact Social et Environnemental

Prérequis

Sur dossier & épreuves d'admission

Evaluation

Certification professionnelle en cours de dépôt auprès de France Compétences
  • Identifier les sources de financement et de soutien mobilisables à différentes échelles territoriales, en réalisant une recherche ciblée sur les dispositifs publics, privés ou hybrides, afin d’orienter la recherche de ressources en cohérence avec les objectifs du projet à finalité sociale et environnementale.

 

  • Réaliser des dossiers de demande de financement ou de soutien, en analysant les critères d’éligibilité et d’évaluation des dispositifs ciblés, et en élaborant les argumentaires et les pièces administratives requises, afin de démontrer la pertinence, la faisabilité et la valeur ajoutée du projet à finalité sociale et environnementale au regard des attentes des partenaires potentiels.

 

  • Négocier l’octroi de financements, en échangeant avec les financeurs, les mécènes et partenaires institutionnels, afin d’ajuster le positionnement du projet à finalité sociale et environnementale, de sécuriser les engagements réciproques, et de garantir la diversité et la complémentarité des ressources mobilisées.

 

  • Définir les besoins de financement d’un projet à finalité social et environnemental, en déterminant les dépenses associées poste par poste et en intégrant les contraintes liées aux financeurs et aux calendriers de réalisation, afin de contribuer à l’élaboration du budget prévisionnel.
     
  •  Assurer le suivi de l’exécution budgétaire d’un projet à finalité sociale et environnementale, en procédant, en lien avec les parties prenantes concernées, aux réajustements en cours de projet, afin d’en maintenir l’équilibre et de respecter les obligations contractuelles et réglementaires des financeurs.
  • Organiser la coopération entre les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du projet à finalité sociale et environnementale, en mettant en place les modalités d’échange, de gouvernance et de coordination adaptées, et en facilitant l’engagement, la communication et la régulation collective, afin de garantir une dynamique partenariale cohérente et efficiente tout au long de l’action.

 

  • Piloter la mise en œuvre des actions prévues dans le cadre du projet à finalité sociale et environnementale, en planifiant les étapes, en coordonnant les moyens humains, matériels et logistiques, et en diffusant les informations utiles, afin d’assurer une exécution fluide, structurée et adaptée à ses objectifs.

 

  • Superviser l’avancement du projet à finalité sociale et environnementale et procéder aux ajustements nécessaires, en suivant les échéances, en identifiant les écarts ou points de blocage, en assurant la conformité aux engagements contractuels et aux standards de qualité, et en proposant des mesures correctives, afin de garantir sa continuité, sa crédibilité et sa réussite opérationnelle.

 

  • Organiser le travail d’équipes composées de bénévoles, volontaires ou salariés mobilisés dans le cadre d’un projet à finalité sociale et environnementale, en répartissant les missions selon les compétences, les disponibilités et les aspirations, en planifiant les tâches et en formalisant les rôles de chacun, afin de garantir une coordination fluide et respectueuse des engagements de tous.

 

  • Animer un collectif de travail composé de profils hétérogènes, en instaurant un cadre de fonctionnement bienveillant, en régulant les tensions, en adaptant les modalités d’animation aux besoins spécifiques (âge, parcours, degré de professionnalisation, handicap…), et en veillant à la qualité de vie et aux conditions de travail, afin de favoriser l’engagement, la coopération et la reconnaissance de chacun.

 

  • Accompagner les membres de l’équipe dans leur montée en compétences et leur parcours d’engagement ou d’insertion, en identifiant les besoins d’appui, y compris face aux évolutions numériques, en proposant des modalités adaptées de transmission (pair-à-pair, tutorat, ateliers…), et en valorisant les acquis, afin de renforcer l’autonomie, la confiance et la contribution de chacun au projet collectif.

 

  • Réaliser la collecte et l’analyse des données d’évaluation, en mobilisant les membres de l’équipe et les partenaires concernés, en croisant les regards et les sources d’information, et en interprétant les résultats, afin mesurer de manière rigoureuse les effets produits par le projet à finalité sociale et environnementale et d’impliquer les parties prenantes dans une logique d’amélioration continue.

 

  • Produire des livrables d’évaluation adaptés aux différents destinataires, en élaborant des rapports de bilan pour les bailleurs de fonds et des supports synthétiques pour les partenaires, afin d’assurer la redevabilité, de renforcer la visibilité du projet à finalité sociale et environnementale et de capitaliser les apprentissages pour les actions futures.
     
  • Concevoir des actions de médiation, de sensibilisation ou d’accompagnement, en analysant les caractéristiques, les besoins et les attentes des publics et/ou structures concernés, en définissant des objectifs pédagogiques, relationnels ou d’inclusion, et en choisissant les formats, les outils et les ressources adaptés, afin de construire une réponse ciblée, accessible et porteuse de sens.

 

  • Mettre en œuvre des actions d’animation ou d’accompagnement, en adoptant une posture bienveillante et adaptée aux spécificités des personnes ou des groupes, en mobilisant des approches participatives et en ajustant les modalités d’intervention en fonction des dynamiques observées, afin de favoriser l’engagement, la compréhension et l’autonomie des publics ciblés.

 

  • Assurer le suivi des personnes accompagnées et leur orientation vers les dispositifs ou ressources appropriés, en observant l’évolution de leurs situations, en identifiant les relais pertinents (structures sociales, éducatives, professionnelles…), et en coopérant avec les acteurs du territoire, afin de sécuriser leur parcours et de renforcer la portée des actions menées.

 

  • Construire un plan de communication responsable cohérent avec les objectifs et les valeurs du projet à finalité sociale et environnementale, en identifiant les publics cibles, les messages à transmettre, les supports et les canaux appropriés, afin d’organiser la diffusion des informations et de renforcer la visibilité des actions menées.
  • Concevoir, adapter et diffuser des contenus de communication en formats variés, en tenant compte des usages et des canaux appropriés (print, web, réseaux sociaux, événementiel…), en veillant à leur accessibilité, leur impact social et environnemental et à leur cohérence graphique et narrative, afin de valoriser les initiatives portées et de toucher les publics ciblés.
  • Valoriser les projets à finalité sociale et environnementale et leurs impacts dans une logique de communication engageante et responsable, en mettant en récit les actions et les résultats obtenus, en développant des supports de reconnaissance et de notoriété (témoignages, bilans illustrés, capsules vidéos…), et en intégrant une approche de marketing social ou territorial, afin de renforcer l’adhésion des parties prenantes et d’élargir la communauté d’appui au projet.
  • Mettre en œuvre une veille structurée sur l’environnement institutionnel, réglementaire et sectoriel, en identifiant les sources d’information pertinentes, en actualisant régulièrement les données collectées et en organisant leur traitement, afin d’anticiper les évolutions susceptibles d’impacter les projets ou la structure porteuse.

 

  • Analyser les informations issues de la veille, en identifiant les opportunités, les contraintes ou les changements susceptibles d’influer sur la conduite des projets ou le positionnement de la structure, et en les partageant de manière appropriée avec les équipes concernées, afin d’éclairer la prise de décision et de contribuer à l’adaptation des actions et des orientations.

 

  • Cartographier les acteurs d’un territoire concernés par les enjeux portés par la structure, en identifiant les parties prenantes, leurs ressources, leurs complémentarités et leurs attentes, et en analysant les dynamiques existantes, afin d’enrichir un réseau partenarial par la proposition de formes de coopération utiles, durables et cohérentes avec les finalités sociales et environnementales poursuivies.

 

  • Animer et consolider un réseau de partenaires dans la durée, en organisant des temps de réflexion, de coordination ou de mutualisation, afin de renforcer la légitimité, la reconnaissance et l’impact territorial de la structure.

 

  • Contribuer à l’évolution des modes d’organisation, de gouvernance ou de fonctionnement de la structure porteuse, en participant aux réflexions ou aux espaces de décision collective, en partageant des observations issues du terrain et en proposant des ajustements dans une logique d’amélioration continue, afin de renforcer la cohérence interne, la lisibilité des rôles et la qualité du pilotage collectif.

 

  • Participer à la gestion courante de la structure porteuse de projets, en assurant le suivi des obligations administratives, contractuelles ou logistiques liées à son activité, en préparant les documents nécessaires à la vie associative ou institutionnelle (convocations, comptes rendus, pièces justificatives…), afin de garantir la conformité et la transparence de son fonctionnement.
  • Identifier les besoins économiques non satisfaits et les tensions territoriales en matière d’accès aux biens et services essentiels, d’emploi local ou de solidarité économique, en mobilisant des données socio-économiques, des retours d’usage et des diagnostics territoriaux, afin de faire émerger des champs d’opportunité pour des projets collectifs à visée solidaire.

 

  • Repérer les ressources locales activables (foncier, équipements, compétences disponibles, réseaux de coopération…), en les croisant avec les dispositifs de soutien à l’économie de proximité ou à l’ESS, afin d’évaluer le potentiel de développement territorial à travers un projet économique solidaire.

 

  • Définir les objectifs, le modèle économique et la valeur ajoutée territoriale du projet, en s’appuyant sur les besoins repérés, les ressources mobilisables et les principes de l’ESS (gouvernance partagée, lucrativité limitée, utilité sociale…), afin d’assurer la cohérence du projet avec son environnement local.

 

  • Co-construire le projet avec les parties prenantes locales identifiées, en animant une démarche participative structurée, en intégrant les apports des partenaires non financiers, et en assurant la complémentarité avec les politiques publiques territoriales, afin de renforcer l’appropriation collective et l’inscription durable du projet dans son territoire.

 

  • Formaliser le projet sous forme de livrable opérationnel (note d’intention, modèle socio-économique, trame de gouvernance…), en structurant les informations nécessaires à sa présentation, à sa négociation et à son instruction par les financeurs et partenaires, afin de permettre son déploiement concerté.
  • Réaliser un diagnostic environnemental d’un territoire ou d’un espace naturel, en croisant des données issues de bases spécialisées, d’observations de terrain, de retours d’usage, et en mobilisant des outils d’analyse (SIG, cartes thématiques, indicateurs…) et la règlementation associée, afin d’identifier les enjeux écologiques prioritaires à prendre en compte dans la conception du projet.

 

  • Analyser les usages, les conflits potentiels et les dynamiques territoriales associées à l’espace concerné, en consultant les parties prenantes locales (usagers, collectivités, gestionnaires, habitants, entreprises et acteurs économiques…), afin d’identifier les contraintes, leviers d’action et conditions de faisabilité du projet de protection ou de gestion écologique.

 

  • Définir les objectifs environnementaux du projet à concevoir (protection, restauration, sensibilisation…), en les articulant aux enjeux écologiques identifiés, aux attentes des acteurs locaux et aux priorités des politiques publiques environnementales, afin de poser les fondements d’une intervention cohérente et légitime.

 

  • Élaborer un plan d’action environnemental structuré, en sélectionnant les actions pertinentes (aménagements, actions de sensibilisation, restauration…), en identifiant les moyens à mobiliser et en intégrant les contraintes réglementaires applicables, afin d’en assurer la faisabilité écologique, technique et juridique.

 

  • Construire le projet en lien avec les partenaires institutionnels, techniques ou citoyens concernés, en structurant une concertation adaptée (comités, ateliers, entretiens…), en intégrant leurs apports et en anticipant les modalités de gouvernance, afin de garantir l’acceptabilité sociale et la durabilité du projet.

 

  • Évaluer les conditions de mobilisation des ressources nécessaires (humaines, techniques, logistiques), en identifiant les dispositifs d’appui disponibles et les partenaires non financiers potentiels, afin de sécuriser le montage du projet dans son environnement local et institutionnel.